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Mutations (Yaoundé, Cameroun)
Alain B. Batongué

Mutations (Yaoundé, Cameroun)

A propos de De Bagdad à Douala (Francis Dauvin)

Quatre ans et demi après son arrestation et son incarcération à la prison de Kondengui, Pierre Désiré Engo, l'ancien directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) n'a jamais quitté l'actualité. Notamment dans les prétoires où, malgré sa condamnation à 10 ans de prison ferme, des affaires continuent d'être enrôlées à son sujet. A Yaoundé, le tribunal de grande instance s'intéresse particulièrement à une affaire de passation de marché pour la construction et les finitions de l'immeuble Cnps de Douala où est concerné, entre autres (...) Francis Dauvin, homme d'affaires de nationalité belge qui passa plus de dix ans au Cameroun, avant de repartir dans sa terre natale fin 1999 (...).

Francis Dauvin ne savait sans doute pas que l'affaire rebondirait ces derniers jours, et pourtant, il vient de publier (la sortie officielle a eu lieu il y a seulement deux jours) un ouvrage dans lequel il apporte pour ainsi dire, " sa part de vérité. " Sur un homme avec qui, dit-il, il n'avait pas de rapports particuliers mais à qui il a fait, en son temps, d'honnêtes propositions d'affaires, notamment lorsqu'il a fallu achever le fameux immeuble Cnps de Douala dont il dit par ailleurs avoir exécuté la commande avec beaucoup de sérieux, au point de n'avoir rien à se reprocher, et de ne toujours pas savoir, aujourd'hui encore, ce qu'on lui reprochait.

(...) L'ouvrage de Francis Dauvin, s'il coïncide avec une actualité encore brûlante et toujours aussi douloureuse, n'est pas uniquement un plaidoyer pro domo de quelqu'un qui veut se laver de tout soupçon. Comme son titre l'indique assez, c'est une manière de récapitulatif de souvenirs de voyage d'un homme qui, finalement, aura passé plus de temps hors de son pays natal qu'à l'intérieur. C'est ce récit, qui l'a amené d'abord à Bagdad, lui a permis par la suite de découvrir de nombreux autres pays jusqu'à son départ définitif de Douala (qu'il dit regretter). (...)

Francis Dauvin, manifestement, a (...) aimé le Cameroun. Où il a signé de belles oeuvres architecturales dont il est fier, comme la mosquée de Yaoundé ou l'immeuble Rose. Où il a adoré déguster des brochettes de rats. Où les réalités comme la fête du Ngondo, le rite des funérailles en pays bamiléké et la fantasia dans le nord du Cameroun l'ont totalement émerveillé. Il parle aussi, comme avec un souffle haletant, de ses amours pour le football et de son implication dans ce milieu au Cameroun, même s'il s'est trouvé par moment incompris. (...) De Bagdad à Douala est un récit captivant et palpitant, écrit la main sur le coeur par un passionné des voyages et des découvertes, qui a une bonne humeur communicative. Phrases courtes et imagées, le texte se lit d'un trait. (03-02-2005)